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Ce donjon faisait partie du château construit en 1204 par Philippe Auguste.
Cette grosse tour cylindrique comprend trois salles superposées et un comble qui est une restitution du XIXe siècle.
Il s'agit d'une tour massive construite en calcaire local, de trente mètres de haut et de quatorze mètres de diamètre avec des murs de quatre mètres d’épaisseur, percée de rares et étroites ouvertures. Elle comprend trois étages qui avaient des fonctions bien définies.La toiture en poivrière a été rajoutée lors des travaux de restauration, réalisés de 1866 à 1874
Et maintenant quelques vues de l'intérieur de la tour
C'est dans ce château que se déroula le procès de Jeanne d'Arc et dans ce donjon que l'héroïne fut menacée de la torture en présence de ses juges.Contrairement aux dires qui expliquent son nom actuel, elle ne fut pas emprisonnée dans ce donjon, mais dans une des tours, dîte tour de la Pucelle, aujourd'hui détruite, dont les substructions sont encore visibles au 102 rue Jeanne-d'Arc. Sur cet immeuble portant le n°102, une plaque de marbre noir rappelle ce fait, de même qu'une sculpture dans la pierre calcaire représentant le château.
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Le retour des hirondelles
Les voilà qui pointent le bout de leurs ailes
Aussitôt que la triste saison bat de l'aile.
Elles ont un flair redoutable, ces voltigeuses
Elles vous envahissent aussi lestement que des voleuses.Vous ne les verrez qu'au dernier moment,
Et bien sur, vous n'y verrez rien d'alarmant
Elles seront partout et nul part en même temps
Car elles fuient toute étreinte tel le temps.Ma chère, je ne puis vous cacher que vous êtes belle
Cependant vous m'avez fait penser à ces hirondelles
Quand mon destin emprunta ce mauvais chemin
Et qu'il ne s'annonçait que de tristes lendemains.Vous êtes partie voir ailleurs de meilleures couleurs
Ne me léguant que le vent chargé de votre douce odeur.
Ma chère, de notre histoire je garde encore un douloureux souvenir
Laissez à moi seul mon bonheur, je pourrai le soutenir.Laskazas
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Un joyau de la Corse Pisane
A 475 mètres d’altitude, l’église de San-Michele de Murato domine le Golfe de Saint-Florent. Réputée pour être l’une des plus belles églises de Corse, elle arbore un style architectural unique et coloré, datant de plusieurs siècles. Mais connaissez-vous son histoire ?
Un témoignage de la Corse PisaneAu XIIème siècle, sous l’occupation de Pise, la Corse est divisée en entités géographiques et religieuses appelées « Pieve ». A ce titre, l’église joue un rôle politique et social de premier ordre dans la région. Elle assure à sa population sécurité, développement et justice.
L’église San-Michele serait une église piévane, de la Pievanie de Bevinco, mais surtout un des plus bels exemples de l’art roman pisan. La légende dit qu’elle aurait été construite en une nuit par les anges, mais son origine remonte à l’an 1280.
En 1839, Prosper Mérimée visite l’île et découvre l’église. Inspecteur Général des Monuments Historiques, il dira que c’est « sûrement la plus jolie église de Corse qu’il ait vu ». En 1875, elle est classée Monument Historique.
Un style architectural unique en Corse
Isolée à un kilomètre de Murato, ses façades polychromes en serpentine verte et en calcaire pâle sont le témoignage de l’art pisan insulaire du XIIème siècle.
Sur ses murs, de nombreux motifs nous renseignent sur les mœurs de l’époque : animaux, gerbes de blé mais aussi main coupée (pour les voleurs) et langue tranchée (pour les menteurs). Par ailleurs, deux personnages sont présents, ils représenteraient (selon la tradition) les seigneurs qui ont financé la construction de l’église. Mais ils pourraient aussi symboliser les pouvoirs judiciaires et religieux (ils portent robe et livre de lois).
Chaque détail semble travaillé, jusqu’aux meurtrières élégamment décorées (frises et entrelacs de serpents).A l’intérieur, les peintures murales ont presque toutes disparues. Il reste quelques fresques datées du XIV ou XVème siècle.
Et avant de terminer cette article quelques vues de l'intérieur de cette église si curieuse
Vous avez peut-être remarqué la hauteur de son clocher : il a en effet été surélevé lors d’une restauration de l’édifice au XVIIIème siècle. Un peu déstabilisant… mais c’est une particularité qui ne fait que renforcer l’originalité de cette église typique.
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Miharu Yokota est une artiste japonaise.
Elle a commencé la peinture à l’école primaire .Elle crée un monde imaginaire pour enfants avec de fées avec des éléments traditionnels japonais.Les peintures de Miharu Yokota ne laissent personne indifférent .Il est impossible de regarder sans émotion la peinture où la petite fille avec des ailes danse sur un énorme pétale de marguerite ou regardant pensivement le ciel étoilé, immergée dans son monde imaginaire.
Elle aime voir un sourire quand l’on voit un visage de bébé naïf qui traine un bouquet de pissenlit, que le cœur se remplisse de tendresse à la vue d’un cheval blanc et noble.
C’est une artiste de talent qui sait habilement peindre les idées des mondes imaginaires des enfants.
Elle possède sa propre galerie d’art où elle expose de nouvelles peintures de fées et d’elfes.Elle présente aussi des livres et des magazines d’art.
En outre, Miharu Yokota enseigne le dessin et le rêve et tous ses efforts ont contribué à changer notre monde pour le mieux, ce qui rend plus aimable et sensible, la lumière, la compréhension, sincère et enfantin peu naïf.
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Le 27 mai 1937, Joseph Baermann Strauss offre à San Francisco son « Golden Gate »
Le Golden Gate Bridge, symbole de la ville de San Francisco, si reconnaissable par sa couleur « orange internationale », représente l’une des constructions les plus emblématiques et les plus controversées des années 30. Cette incroyable structure constitue l’une des sept merveilles du monde moderne.
Avant que le pont ne soit construit, le seul moyen de traverser la baie de San Francisco était le ferry.
En 1921, un ambitieux ingénieur juif américain d’origine allemande, Joseph Baermann Strauss, trouve les mots justes et réussit à convaincre les habitants de San Francisco de lui confier ce projet titanesque en leur promettant de le faire pour 25 à 30 millions de dollars.
Beaucoup de groupes s’y opposent pour diverses raisons : le coût onéreux, les dangers de construction les conflits avec le réseau ferroviaire, les autorisations militaires…Le challenge technique est également titanesque : des vents de parfois plus de 80 km/heure soufflent dans la zone de la baie, les courants dangereux et le brouillard.
En outre, la Grande Dépression qui fait alors rage aux Etats-Unis empêche le gouvernement Hoover d’investir des fonds.
Neuf ans plus tard, en pleine crise mondiale, le 4 novembre 1930, les habitants des six comtés concernés s’assemblent et, avec une majorité de près de 75%, votent un budget de 35 millions de dollars.
C’était une somme énorme ! Certains, pour souscrire, hypothèquent leurs champs, leur maison, leur propriété. Et, Joseph Strauss construisit le pont pour moins de 35 millions.La construction du Golden Gate Bridge commence le 5 janvier 1933. Il est inauguré quatre ans et cinq mois après le début des travaux par Franklin Delano Roosevelt. Le 27 mai 1937, une foule de deux cent mille personnes traverse le détroit à pied sec.
Le Golden Gate Bridge, reconnu jusqu’en 1964 comme le « plus long pont du monde »,
est détrôné depuis par le Pont Danyang-Kunshan en Chine.
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Ingrédients
400 g de cerises dénoyautées fraîches ou en sirop
70 g de farine
30 g d'amandes en poudre
40 g de beurre fondu
1 sachet de sucre vanillé
5 jaunes d'oeufs
3 blancs d'oeufs montés en neige
80 g de sucre en poudre
30 cl de crème fraîche épaisse
10 cl de laitPréparation
Préchauffez le four à 200°c.
Battez les jaunes d'oeufs avec les sucres jusqu'à ce qu'ils blanchissent ( sucre en poudre et sucre vanillé).
Ajoutez la farine et la poudre d'amande, mélangez .
Incorporez la crème et le lait, puis mélangez de nouveau.
Ajoutez le beurre fondu, puis les blancs battus en neige ferme.
Beurrez et farinez un plat allant au four, répartir les cerises rincées et dénoyautées dans le fond du moule et versez la préparation dessus.
Enfournez pendant 35 min selon four ( surveillez la cuisson avec la lame d'un couteau qui doit ressortir sèche).
Laissez refroidir avant de démouler et saupoudrez de sucre glace.
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Le genre Bouvardia appartient à la famille des Rubiacées. Originaire principalement d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, on le nomme souvent par son nom latin Bouvardia,mais aussi bouvardie.
La bouvardia doit son nom à Charles Bouvard de Fourcreux, médecin de Louis XIII et directeur du Jardin du Roi (aujourd’hui le Jardin des Plantes à ParisLe bouvardia est un arbuste au feuillage persistant et au port très ramifié d'une hauteur moyenne de 0,60 m. Ses feuilles sont lisses et brillantes, un peu arrondies et ovales, d'environ 5 cm de longueur, d'un vert moyen ou foncé. Ses très jolies fleurs apparaissent au printemps, en été et en automne, sous forme de bouquets plus ou moins parfumés qui recouvrent les feuilles.
En forme de long tube, avec une corolle plate de 4 pétales, elles sont simples ou doubles, le plus souvent rouges, roses, orange ou blanches.
Il n'est pas rustique et se cultive sur balcons et terrasses abrités, en extérieur et en pleine terre dans les régions douces du Sud de la France, et dans les autres endroits en intérieur et idéalement en serres et vérandas tempérées. Il s'utilise en isolé, en massifs et bordures, en pots et jardinières,
dans les compositions florales ou potées
et aussi en bouquets (bouquet de mariée, boutonnières…).
Les bouvardias sont des plantes arbustives ligneuses (rarement des plantes herbacées vivaces) à feuillage persistant pouvant atteindre, selon les espèces, 1,50 mètre, hautes en moyenne de 60 à 90 centimètres.
Leurs tiges (ou troncs) issus d'une souche rhizomateuse, recouverts d'une écorce grise, sont généralement bien ramifiés, formant un buisson dense et autant étalé que haut.
Leurs feuilles pétiolées sont de forme ovale à elliptique à lancéolée. Elles sont disposées de façon opposée ou en verticilles par 3 ou 4. Le limbe parfois brillant présente un contour entier, une nervation pennée et un apex aigu.
Les bouvardies sont des plantes monoïques dont la floraison intervient, selon les espèces, de la fin du printemps au milieu de l'automne.
Leurs fleurs actinomorphes parfumées, de couleur blanche, rose, rouge, orange ou jaune sont réunies en corymbes terminaux et axillaires. Elles sont constituées d'un calice gamosépale persistant à 4 lobes lancéolés, d'une corolle infundibuliforme s'ouvrant en 4 lobes pointus et de 4 étamines insérées dans le long tube de la corolle. Les fleurs femelles présentent un pistil formé par 2 carpelles soudés délimitant un ovaire infère à 2 loges.
Leurs fruits sont des capsules ovoïdes à déhiscence loculicide.
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Classée patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1982, la Saline Royale d’Arc-et-Senans est le chef d’œuvre de l’architecte Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806).
Elle fut construite de 1775 à 1779 et était la première grande réalisation d’architecture industrielle.
Le but était de permettre une organisation rationnelle et hiérarchisée du travail.
La Saline Royale fonctionnait comme une usine intégrée où vivait presque toute la communauté du travail. Construite en arc de cercle, elle comprend onze bâtiments, dont cinq abritaient les ateliers et logements des ouvriers.
pavillon du directeur
bâtiments des ouvriers
La technique employée pour la transformation du sel était la suivante : la saumure parvenait au bâtiment par une canalisation souterraine, le saumoduc.
Après avoir été concentrée dans le bâtiment de graduation où elle est soumise à l’évaporation naturelle, la saumure tombe dans des fours, d’où le sel sort en fusion avant de se cristalliser à l’air.
Pour recueillir le sel, il fallait avoir du bois en abondance. Le site a été choisi en raison de sa proximité avec la forêt de Chaux. La région étant balayée par les vents du Nord, c’était un atout supplémentaire pour l’évaporation des saumures.
Au plus fort de son activité, la Saline ne produira jamais plus de 40 000 quintaux de sel par an au lieu des 60 000 escomptés.Rendue obsolète par l’apparition de nouvelles techniques, la Saline Royale fermera ses portes en 1895. Abandonnée, pillée, endommagée par un incendie en 1918, elle sera finalement rachetée par le département du Doubs en 1927.
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Situé en bordure du Rhône, à la croisée des chemins entre Avignon, la Camargue et le Luberon, Tarascon est encore aujourd'hui associé aux contes et légendes dont elle fut, paraît-il, le théâtre dans les années 48 après JC.
La légende raconte que Marthe venant de Palestine débarqua à Tarascon où sévissait alors La Tarasque, un terrible monstre amphibie. La Sainte dompta courageusement et miraculeusement le monstre.
Depuis de nombreux pèlerins visitent la collégiale Sainte Marthe, construite en son honneur non loin du château du roi René.
Le château du Roi René est exceptionellement bien conservé, c'est l'un des plus beaux châteaux médiévaux de France.
Ce palais commencé en 1400 par Louis II d'Anjou et terminé par son fils le roi Réné à de majestueuses allures féodales : vous vous sentirez tout petits à son entrée !
Doté d'un impressionnant système défensif, il abrite également l'intérieur élégant d'une résidence princière
Tarascon inspira d'autres contes, en particulier la célèbre histoire de Tartarin de Tarascon, illustre personnage né sous la plume d'Alphonse Daudet en 1872.
Une maison, située dans le centre-ville lui est dédiée.
Visitez-la après avoir découvert les vieilles rues pittoresques et charmantes de la ville, parmi lesquelles la rue des Halles à arcades, et la rue des Juifs.
Tarascon est également fière d'avoir le musée des célèbres tissus Souleïado, installé dans un hôtel du XIVème siècle dans le centre-ville.
La manufacture Charles Demery continue à maintenir cette tradition ancestrale et fait rayonner à travers le monde cette mode inspirée du folklore provençal
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