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La Meuse est un fleuve qui s'étend sur 950 km depuis le Bassigny (Haute Marne) jusqu'à la mer du Nord. Son bassin versant est très étroit sur sa partie française, en raison de la succession longitudinale de côtes, ou cuestas, ces talus caractéristiques de l'est du Bassin prisien. La vallée de la Meuse occupe le coeur du département qui porte son nom, mais se trouve ainsi séparée de l'Argonne à l'ouest par la côte des Bars, et de la Woëvre à l'est par les Côtes de Meuse. C'est sur les crêtes de ces dernières que furent bâtis les forts de Vaux et de Douaumont près desquels se tinrent les combats de la bataille de Verdun en 1916.
L'ORIGINE DE LA LORRAINE ET DE LA FRANCE
Par le traité de Verdun en 843, les petits fils de Charlemagne se sont réparti le territoire du royaume de leur grand-père. L'un d'entre eux, Lothaire, obtint la partie centrale s'étendant de la mer du Nord à la Méditerranée, en passant par la Lorraine dont le nom découle de cette vaste région : la Lotharingie. Louis le Germanique reçut la Francie orientale rapidement nommée Germanie. Pour Charles le Chauve ce fut la Francie occidentale à l'origine de la France.
TERMINUS POUR LA FAMILLE ROYALE
Sur la tour de l'horloge de Varennes-en-Argonne, une plaque rappelle la célèbre arrestation de Louis XVI retenu par le maître des postes de Sainte-Menehould. Jean Baptiste Drouet, le 21 Juin 1791. La famille royale tentait alors de rejoindre Montmédy et sa citadelle où des troupes fidèles à la onarchie étaient postées.
LA VOIE SACREE
Après la Première Guerre mondiale, la route reliant Bar-le-Duc, chef-lieu du département, à Verdun, sa plus grande ville, reçut de Maurice Barrès le nom de "Voie sacrée". Elle constituait l'axe logistique primordial pour ravitailler Verdun et nécessitait donc un entretien particulier. Depuis 2007, perpendiculairement à cet axe historique, à mi-chemin entre ces deux villes, se trouve l'inattendue gare de Meuse-TGV, aussi appelée "Meuse-TGV-Voie Sacrée". Elle est située sur la commune de Trois-Domaines, réunion de trois villages réunissant à peine plus de 100 habitants.
DES COMMUNES SANS HABITANTS
La Meuse est le seul département à compter des communes sans habitants. Six villages détruits lors de la Première Guerre mondiale et non reconstruits ont, pour la mémoire, préservé leur statut communal. Parmi eux, on peut citer Fleury-devant-Douaumont, en l'honneur duquel Fleury-sur-Orne (Calvados) a été rebaptisée. Cette commune normande s'appelait auparavant ....Allemagne.
COMMERCY, UN ARRET APPRECIE
La madeleine de Commercy serait née dans les cuisines du duc de Lorraine Stanislas Leszczynski. Elle porterait le nom de la jeune servante Madeleine Paulmier à qui le duc aurait demandé le prénom afin de baptiser cette douceur. L'arrivée de la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg en 1852 a été déterminante pour sa nooriété. Les ventes de madeleines à la criée sur le quai de la gare, par les fenêtres ouvertes des wagons, étaient devenues incontournables et ont perduré jusqu'au mileu du XX siècle.
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Choses du soir
Le brouillard est froid, la bruyère est grise ;
Les troupeaux de boeufs vont aux abreuvoirs ;
La lune, sortant des nuages noirs,
Semble une clarté qui vient par surprise.Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.Le voyageur marche et la lande est brune ;
Une ombre est derrière, une ombre est devant ;
Blancheur au couchant, lueur au levant ;
Ici crépuscule, et là clair de lune.Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.La sorcière assise allonge sa lippe ;
L'araignée accroche au toit son filet ;
Le lutin reluit dans le feu follet
Comme un pistil d'or dans une tulipe.Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.On voit sur la mer des chasse-marées ;
Le naufrage guette un mât frissonnant ;
Le vent dit : demain ! l'eau dit : maintenant !
Les voix qu'on entend sont désespérées.Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.Le coche qui va d'Avranche à Fougère
Fait claquer son fouet comme un vif éclair ;
Voici le moment où flottent dans l'air
Tous ces bruits confus que l'ombre exagère.Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.Dans les bois profonds brillent des flambées ;
Un vieux cimetière est sur un sommet ;
Où Dieu trouve-t-il tout ce noir qu'il met
Dans les coeurs brisés et les nuits tombées ?Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.Des flaques d'argent tremblent sur les sables ;
L'orfraie est au bord des talus crayeux ;
Le pâtre, à travers le vent, suit des yeux
Le vol monstrueux et vague des diables.Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.Un panache gris sort des cheminées ;
Le bûcheron passe avec son fardeau ;
On entend, parmi le bruit des cours d'eau,
Des frémissements de branches traînées.Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.La faim fait rêver les grands loups moroses ;
La rivière court, le nuage fuit ;
Derrière la vitre où la lampe luit,
Les petits enfants ont des têtes roses.Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.Victor HUGO (1802-1885)
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En partant de Gannat, on trouve à Ebreuil la valée de la Sioule. Ses rives, paradis des pêcheurs, forment une excursion facile et agréable. LA n; 715 quitte Ebreuil et peu à peu s'élève en corniche le long de la vallée. Après Peraclos elle redescend vers le torrent, passe au pied de Chouvigny et de son château. Ala sortie du bourg, elle coupe par une brêche profonde le Roc Amand dont l'éperon détaché forme un belvédère (vue sur les gorges)..Elle s'engage alors dans les gorges de Chouvigny que la Sioule a creusées dans la roche granitique. C'est , sur 1.5 km, un véritable canon, dont les versants sont hérissés de roches déchiquetées. Après le pont de la Gourdonne, le défilé s'élargit et la rivière est divisée en biefs par des moulins.
A Pont-de-Mênat prendre à droite la D. 109 qui passe au pied de la falaise couronnée par les ruines de Chateau-Rocher (XIIIe), puis remonte et domine en corniche la Sioule. A son point culminant, elle offre un panorama magnifique sur toute la vallée.
Elle redescend sur Lisseuil, franchit le pont de Braynant et rejoint Chateauneuf-les-Bains et Lamontgie.
On peut atteindre le viaduc des Fades et les serpentins des lacs de barrage en prenant la G.C.27 puis la N. 687 vers le sud jusqu'à St-Priest, où l'on bifurque à gauche sur la d.62 jusqu'à la cascade de Montfermy. Par la D.121 on atteint Pontgibaud.
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Dieu est de votre côté
"Sans l’Éternel qui était pour nous, quand les hommes s’élevèrent contre nous, alors ils nous auraient engloutis tout vivants, quand leur colère s’enflamma contre nous ; alors les eaux nous auraient submergés, un torrent aurait passé sur notre âme. Alors auraient passé sur notre âme les flots impétueux." Psaumes 124.2-4
David connut bien des difficultés dans sa vie. À certains moments, les problèmes menacèrent de l'engloutir tels des flots impétueux. Il fut confronté à des géants et à des armées hostiles. Il dut fuir pour avoir la vie sauve et chercher refuge auprès de ses anciens ennemis. Il connut le rejet et les doutes des siens. Et le roi qu'il servait fidèlement se retourna contre lui et voulut le tuer.
Dieu ne lui épargna pas ces situations difficiles, mais il resta toujours avec lui. Et David reconnut que Dieu faisait toute la différence dans sa vie. Sans Dieu, il aurait été submergé par les eaux et mis en pièces par ses adversaires. Il aurait été pris au piège tel un oiseau dans le filet de l'oiseleur. Mais, grâce à Dieu, le filet s'est rompu et "nous nous sommes échappés" (Psaumes 124.7).
Parfois, lorsque surviennent des problèmes, nous pouvons être pris de court ou nous sentir découragés, abattus ou submergés. Mais, comme il le fit pour David, Dieu veut nous apprendre que le fait de croire en lui et de le servir ne nous met pas à l'abri des difficultés. Nous pouvons cependant avoir l'assurance qu'il est toujours avec nous et qu'il est notre secours et notre libérateur.
Aujourd'hui, rappelez-vous que Dieu est avec vous dans toutes les situations auxquelles vous êtes confronté. Vous pouvez compter sur lui pour vous aider à traverser les circonstances difficiles, vous protéger, vous guider et pourvoir à vos besoins. Présentez-lui vos besoins et faites-lui confiance. Soyez en paix. Et souvenez-vous qu'il est de votre côté.
Une prière pour aujourd'huiPère, je te confie les situations suivantes auxquelles je fais face actuellement. Merci parce que tu te tiens près de moi. Je crois en toi pour la victoire. J'ai confiance en toi. Au nom de Jésus. Amen.
John Roos
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PETITJEAN, Edmond Marie
né le 5 juillet 1844 à Neufchâteau, Vosges, France ; décédé en 1925
Paysagiste, il peint entre autres les ports de l'Atlantique, Bordeaux, La Rochelle, puis poursuit au Nord, Ostende, de facture post-impressionniste, à en juger par les bâtiments, datant de leur création par Leopold II. Les intérieurs des terres également, des Vosges à Auvers-sur Oise.
Peintre de paysages et de marines, il expose pour la première fois au Salon des artistes français en 1874. Il obtient une mention honorable au Salon de 1881 et devient membre sociétaire de cette institution en 1883. Médaille de 1re classe en 1884 et Médaille de 2e classe l'année suivante. Il a peint plusieurs ports de l'Atlantique et séjourne à Dordrecht vers 1886. Il participe à la décoration de pavillons pour l'Exposition universelle de Paris de 1889 et y obtient une Médaille d'argent. L'année suivante, il expose à Munich. Fait Chevalier de la Légion d'honneur en 1892.
En 1900, il reçoit en même temps que 26 autres peintres la commande d'un tableau de Stéphane Adolphe Dervillé, Président du Conseil d'administration de la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, pour décorer la : Salle Dorée du restaurant de la Gare de Lyon : Le Train bleu. Il y peint : Le Puy, sous l'œil vigilant de l'architecte en charge de la décoration, Marius Toudoire et obtient une Médaille d'or à l'Exposition universelle.
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La Provence est réputée pour ses marchés aux senteurs du soleil et de la garrigue. A chaque saison, les producteurs prvençaux approvisionnent villes et villages en produits du terroir. Grâce à l'arrivée du chemin de fer et aux progrès réalisés dans le domaine de l'approvisionnement en eau, les cultures se diversifient et la Provence devient le "grenier à fruits de la France".
Au début du XXe siècle, le Comtat Venaissin est spécialisé dans la production fruitière et maraîchère. Les traditionnelles cultures du blé, de l'olive et du raisin se voient complétées , entre autres, par les pêchers, les pomiers, les abricotiers, etc.. Parmi ces cultures fruitières, celle de la fraise est plus délicate et compliquée que les autres. Elle exige une position particuliérement inconfortable et fatigante, c'est pourquoi elle nécessite une main-d'oeuvre nombreuse. Ceci explique le prix élevé de la fraise qui est alors essentiellement réservée aux classes les plus aisées. D'autres fruits rouges font la renommée de la Provence et en particulier la cerise, dont le département du Var est le premier producteur. La région exporte alors ses récoltes par voie ferrée dans toute la France.
Certaines cultures fruitières et maraîchères sont plus spécifiques à la Provence. Parmi ces activités agricoles moins répandues se trouve l'exploitation du buis. Le buis s'adapte aux milieux arides et rocheux et pousse naturllement sur les hauteurs méditerranéennes. Cette plante, qui jouit d'une grande longévité, est symbole d'immortalité. Les chrétiens la font bénir à l'occasion de la fête des Rameaux. Son bois est très dur, de couleur jaune et grains fins ce qui en fait un élément recherché dans la région pour la fabrication de pipes, d'instruments de musiques, de boules pour la pétanque avant l'utilisation du métal, et pour la gravure...
Bien souvent, au XIXe siècle, les paysans trouvent un complément de revenus dans l'élevage de vers à soie : la sériculture. Mais une maladie des cocons a marqué la fin d'une activité ui se voit sévèrement concurrencée par la venue d'Orient dès 1875. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, seuls quelques villages provençaux pratiquent encore la sériculture qui est la spécialité de la région d'Orange. La culture des mûriers est étroitement liée à la sériculture; les campagnes provençales en portent encore la marque.
Une autre culture disparait à cette même époque : celle de la garance qui est une plante dont la racine fournit un colorant rouge vif naturel. Comme le safran, la garance permet à l'époque une rotation des cultures sur une période de dis années. En 1865, 13 000 ha de garance sont cultivés dans le Vaucluse et 50 usines la transforment en colorant. L'industrie chimique signe l'arrêt de mort de cette production dans les dernières années du XIXe siècle.
Le châtaignier est également l'un des trésors du sol provençal. Ce sont les Romains qui introduisent cet arbre originaire du Caucase en Provence. Il devient rapidement arbre nourricier durant les périodes de forte croissance démographique. Il ocupe une place importante dans la forêt du massif des Maures, dont il boulverse l'économie. On raconte, dans les années 1870, que les meilleurs marrons viennent du village du Luc. La plantation du châtaignier a lieu de novembre à janvier, à une altitude comprise entre 300 m et 800 m. L'arbre adulte atteint sa pleine maturité à 35 ans et peut vivre plusieurs siècles. Ses fruits, récoltés de mi-septembre à début novembre, sont directement consommables après cuisson, mais servent aussi à la fabrication de farine, de confiture, de purée sucrée ou de confiseries...
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A cause de ses feuilles qui se replient la nuit, le "maranta" a été surnommé "dormeuse" ou "plante qui prie". Quelques espèces sont parfois confondues avec les plantes des genres Calathéa, Ctenanthe et Stromanthe, auxquelles elles ressemblent. Seul le "leuconeura" est cultivé en appartement. C'est une plante étalée dont les feuilles, qui atteignent 13 cm sur 7,5, sortent de pétioles enainés. D'un vert pâle satiné orné de taches vert sombre ou brun clair en forme de plumage au dessus, le limbe est au-dessous d'un beau gris-vert lavé de pourpre.
- ESPECES RECOMMANDEES -
- ERYTRHRONEURA - les feuilles sont presque oblongues d'un vert olive soutenu, avec des marques vert clair près de la nervure médiane d'où irradient des nervures latérales rouge vif, le dessous est rouge pourpre.
- KERCHOVIANA - toutes les feuilles ont un limbes vert clair en surface avec des traces vert foncé ou brunes de chaque côté de la nervure médiane, la face inférieure est bleu-gris;
- LEUCONEURA - (aussi appelé "Massangeana") se distingue par des feuilles à marge et à nervure médiane plus pâles, celle-ci entourée de macules presque noires, le dessous est pourpre.
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La Meurthe et Moselle a été formée en 1871 avec les portions des départements de la Meurthe et de la Moselle laissées à la France par le traité de Francfort. Il en résulte une curieuse forme "en oie" faisant s'étirer le département de la frontière belge, près de la citadelle de Longwy et de la dernière mine de fer d'Audun-le-Tiche fermée en 1997, jusqu'au pentes du sommet vosgien du Donon, non loin de la célèbre cristallerie de Baccarat. L'histoire du département reste attachée au duc de Lorraine et du roi de Pologne Stanislas Lesczynski qui avait sa cour au château de Lunéville et dont la plus célèbre place de Nancy porte le nom...
BAROQUE ET ART NOUVEAU
La place Stanislas, joyau de l'architecture baroque dû à l'architecte Emmanuel Héré, était en 1755 la place Royale, nommée par Stanislas Lesscynski en l'honneur de son gendre Louis XV. Après avoir été rebaptisée place Napoléon puis à nouveau place Royale, elle prit son nom actuel en 1831. Le nom de Nancy est également associé à l'art nnouveau avec Emile Gallé, les frères Daum ou Louis Majorelle, promoteurs de l'école de Nancy au début du siècle dernier.
LA BERGAMOTE DE NANCY
"Nos bergamotes sont garanties à l'essence naturelle d'une sorte de citron venant de Sicile".... tel est ce qu'on peut lire sur certaines boites du célèbre bonbon nancéen, la bergamote. Le climat lorrain ne se prête pourtant guère à la culture de la bergamote, un agrume qui ressemble plutôt à une orange. L'origine de cette confiserie appréciée par Stanislas remonterait, paraît-il, au temps des ducs de Lorraine René d'Anjou et René II, qui furent également chacun roi de Sicile...
LA CAPTURE DE LA MOSELLE
En hydrographie, une capture correspond au changement de cours d'une rivière, détournée de son tracé primitif par une autre rivière plus active. A Toul, la Moselle, reçoit, sur sa rive gauche l'Ingressin, un petit affluent ui coule au milieu d'une large vallée qu'il n'a pu creuser lui-même. C'est une des traces de la capture de la Moselle. Autrefois la Moselle se jetait dans la Meuse au niveau de Pagny. Au début de l'ère quaternaire, son cours a été détourné au niveau de Toul, et ses eaux rejoignent depuis celles de la Meurthe en aval de Nancy..
UNE COLLINE INSPIRATRICE
Au sud de Nancy, le pays de Saintois, dont le nom devient Xaintois dans les Vosges, est dominé par la colline de Sion, qui est plutôt pour les géologues une "butte témoin", témoignant de l'existence d'un banc rocheux plus grand dont les roches les moins résistantes ont été érodées. A quelques hectomètres de la Basilique Notre-Dame de Sion, précisément au Signal de Vaudémont (540m), se dresse un monument plus discret, dédié à Maurice Barrès. Le site lui a inspiré son oeuvre : "La Colline Inspirée" en 1913.....
"L"horizon qui cerne cette plaine, c'est l'horizon qui cerne toute vie. Il donne une place d'honneur à notre soif d'infini en même temps qu'il nous rapelle nos limites" (extrait de "La Colline Inspirée, 1913)
Texte extrait du livre: la france, Géographie, curieuse et insolite.
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Il fait froid ! Et alors…On grelotte ! Et alors ? La Provence est si belle
Sous son ciel bleu marine et scintillant du gel
Des étoiles transies ! Le jour se lève à peine,
Et son souffle glacé transforme notre haleineEn un léger brouillard qui givre nos lunettes.
Le sol est si gelé ce matin qu’il craquète
Dès qu’on pose le pied sur une vieille flaque
Oubliée par la pluie. Le grand pin crisse et craque :Son écorce a gelé ! Le Midi a très froid,
Mais n’est pas encor prêt : c’est la première fois
En cet hiver tout neuf qu’il se sent concerné
Par la male saison qui s’en vient le narguer.Tout recroquevillé, patiemment il s’essaie
A être raisonnable ; et même s’il s’effraie
En pensant que son ciel va peut-être neiger,
Il sait bien que ce temps sera très passager.D’ici là sur les toits des paillettes-étoiles
Cliquettent au soleil, qui peu à peu dévoile
Ses froids rayons d’argent sur l’horizon glacé.
Le ciel d’un bleu très dur est comme verglacé.Vette de Fonclare
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Autour de Riom, de charmantes vallées permettent de suivre le parcours accidenté de trois torrents. Le plus septentrional, le Ruisseau des Grosliers, forme la vallée des Prades que l'on atteint en prenant la D. 78 e au nord de Chatelguyon. A 500 m à gauche, un chemin longe la rive droite dans un très joli cadre forestier.
Par la sortie sud de Chatelguyon, sur la D. 15, un sentier, à droite, remonte sur plusieurs kilomètres le val du Sardon, appelé la vallée de Sans Souci et conduit à travers bois à la cascade de l'Ecureuil et à la source du Sardon. La D. 27 permet d'avoir de jolies vues sur la vallée.
Vallée du Sardon et cascade de l'Ecureuil
En reprenant la D. 15 vers le sud, on descend après Enval dans la vallon d'Ambène.
Aussitôt avant le pont, prendre à droite un sentier qui longe la rive, il mène aux gorges d'Enval où le torrent, encaissé, tombe en cascade sur les rochers, dans un site verdoyant. Puis on remonte le cours de l'Embène jusqu'au "Bout du Monde"...
Le "bout du Monde"
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